Charles DOYEN, Études de métrologie grecque. Volume II. Étalons de l’argent et du bronze en Grèce hellénistique
(Études numismatiques, 4),
Louvain-la-Neuve, 2012, 210 p., ill. Broché (16 x 22,5 cm)
30,00 euros
ISBN 978-2-930449-15-9


Quoi que l’on ait écrit ou imaginé, le paysage monétaire de Grèce continentale est relativement simple durant la période hellénistique : il se résume pratiquement à deux étalons (l’attique et le symmachique) qui, par ailleurs, seront étroitement liés dès la fin du IIe s.
Nonobstant quelques traits épichoriques, la Grèce est alors une entité cohérente, à l’inverse des âges archaïque et classique : il semble bien que les royaumes des Diadoques et les nombreuses confédérations ont, sinon supprimé, du moins largement ouvert les frontières de la cité. À cet égard, les étalons grecs connaissent, mutatis mutandis, une évolution semblable à celle des différents dialectes : les diversités locales — propres, peu s’en faut, à chaque πόλις — se voient peu à peu englobées et dépassées par un ensemble plus grand, une κοινή construite à l’échelle de la Grèce hellénistique.

Despite the original impression, the money system in mainland Greece during the Hellenistic period was relatively simple: there were only two monetary standards (the Attic, and the Symmachic standards), which were closely linked from the end of the 2nd century BCE.
With some exceptions, Hellenistic Greece appears to have been a coherent entity (unlike the situation in the Archaic and Classical periods). Neither the kingdoms of the Diadochi, nor the numerous confederacies abolished the boundaries of the city-state, although they did open them up. From that point of view, the Greek standards developed like the Greek dialects: local disparities, characteristic of each city-state, were progressively included and exceeded by a greater unity, a κοινή on the scale of Hellenistic Greece.


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